James Blake c'est ma découverte ressente hasardeuse sur la toile. Jeune Londonien de 24 ans il a collaboré avec des artistes très varié comme Bon Iver, Kenny West aka "The Father of North West", Björk ou encore RZA, ce qui laisse pressentir à un univers plutôt éclectique.

Une voix lyrique que je comparerai presque à Antony Hegarty, leader d'Antony & the Johnsons, le vibrato en moins ce qui donne alors un rendu plus léger qui n'empêche en rien que lorsque sa voix se mélange au piano les frissons sont bien là. Le tout est toujours très empreint d'effets électroniques, un peu planant, on est comme suspendu pendant toute la durée de l'album, avec des morceaux un peu plus puissants qui se détachent et nous balade un peu dans nos émotions. 

L'atmosphère est vaporeuse, chaque effet apporté au morceau apporte quelque chose de plus sans jamais que ce ne soit de trop, bien que j'adorerai l'entendre dans une performance acoustique, avec pour seul accompagnement: un piano.

Overgrown

Retrograde